Une synthèse d’Actualisation des connaissances épidémiologiques vient d’être présentée en avant première le 27 juin 2023 et avant sa publication en 2024, de précieuses informations sur les risques psychosociaux (RPS) sont à noter.
Une confirmation du Rapport GOLLAC
L’étude confirme que tous les facteurs de RPS génèrent en cas d’exposition des salariés un sur-risque de burn out (syndrome d’épuisement professionnel) et/ou de troubles dépressifs. Sans en préciser l’intensité ou la fréquence, le rapport du collège d’experts en avait déjà précisé, en 2011, les contours et les liens.
Des chiffres éloquents
Dans cette synthèse, quatre facteurs ont particulièrement attiré notre attention car dépassant les 100% de sur-risque d’affections psychiques :
Des solutions ?
Plus qu’une obligation légale, il devient donc urgent de considérer enfin la prévention des risques psychosociaux comme une priorité !
Quand on sait qu’un syndrome d’épuisement professionnel nécessite en moyenne 18 mois d’arrêt avant le retour au travail, on peut facilement comprendre l’étude de l’Agence européenne pour la santé et la sécurité au travail (EU-OSHA) qui a démontré en 2014, qu’un euro investi dans la prévention des RPS, permet d’économiser 13 euros par an et par salarié.
Former et informer vos collaborateurs à la prévention des RPS, est non seulement imposé par le code du travail (Art. L4121-1 à 3, L1152-1, L1153-1 et L1142-2-1) mais également l'occasion de faire le point sur vos pratiques managériales et de contribuer à une première étape de QVCT.
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